Entretien avec Jann Billeter
Qu’est-ce qui t’a amené à t’engager en faveur du SPOG ?
Étant moi-même père, le sujet me touche beaucoup. Mais de façon générale, j’ai l’impression qu’on en parle très peu et qu’on sait peu de choses là-dessus. C’est pourquoi je suis heureux de m’engager pour la recherche sur le cancer de l’enfant.
Quelles sont les expériences personnelles ou rencontres qui ont marqué ton opinion sur la recherche sur le cancer de l’enfant ?
J’ai rencontré des familles qui ont été touchées ou j’ai entendu parler de personnes concernées dans mon entourage. Dans un cas, une jeune fille a pu être aidée et est désormais guérie, alors qu’un autre garçon, du même âge que mon fils, est malheureusement décédé. Le fardeau qui pèse sur ces familles est énorme et il me semble donc indispensable et extrêmement important d’apporter un soutien extérieur.
Quel objectif vises-tu en collaborant avec le SPOG ?
Il me semble important d’attirer l’attention de la population sur le sujet du cancer de l’enfant et de sensibiliser le public à cet égard. De manière générale, il faut aussi plus de dons afin de pouvoir garantir une recherche à long terme permettant de trouver les meilleures stratégies thérapeutiques avec des effets secondaires réduits.
Selon toi, comment peut-on associer sport et engagement en faveur du SPOG afin de mettre davantage la recherche sur le cancer de l’enfant sur le devant de la scène ?
Les événements sportifs sont une occasion idéale pour aller vers les gens et les sensibiliser de manière ludique au sujet du cancer de l’enfant. De plus, le sport est un facteur essentiel pour la santé.
Quels aspects du travail du SPOG t’impressionnent le plus et pourquoi sont-ils importants pour lutter contre le cancer de l’enfant ?
Je vois comment toutes les personnes impliquées fournissent des efforts sans relâche pour faire avancer la recherche. Cet engagement immense est nécessaire pour pouvoir perfectionner les thérapies déjà connues – même si nous parlons ici d’une population relativement restreinte de patientes et patients (en Suisse, environ 350 enfants et adolescent-e-s sont atteint-e-s d’un cancer chaque année) ; sans la recherche, quasiment tous mourraient.
Selon toi, pourquoi est-il aussi important de cibler précisément les besoins des enfants et adolescent-e-s atteint-e-s d’un cancer et de suivre des stratégies de recherche différentes ?
Les enfants et adolescent-e-s ont des besoins différents de ceux des adultes. Le personnel du SPOG m’a montré à quel point il est crucial de mener des recherches sur des stratégies thérapeutiques correspondantes. Il y a tant de cancers différents et nous voulons pouvoir guérir encore plus d’enfants et d’adolescent-e-s et limiter autant que possible les effets secondaires et à long terme. Pour ce faire, nous devons nous assurer d’avoir accès aux dernières connaissances scientifiques et expertises internationales.
Comment les personnes qui se sentent inspirées par le travail du SPOG peuvent-elles soutenir l’organisation et s’engager ?
Il est déjà important d’en parler et de diffuser des informations sur le SPOG et ses activités, que ce soit au sein de son cercle personnel ou sur les réseaux sociaux. De plus, on peut participer à des événements ou à des initiatives pour se familiariser encore davantage avec le sujet et obtenir des informations supplémentaires. Ensuite, les dons financiers destinés directement à la recherche sont bien sûr utiles. Il peut aussi être possible d’organiser soi-même des collectes de fonds, p. ex. dans le cadre d’un tournoi de golf caritatif. C’est le genre de choses auquel j’aime participer.